VOYANCE OLIVIER

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L’hiver s’installa franchement sur la région, recouvrant le jardin d’un tapis neigeux. Les arbres nus, alignés le long de l’allée, donnaient à bien la bâtisse un air presque irréel, par exemple si elle surgissait d’un mythe ancien. À l’intérieur, Madeleine percevait relativement souvent le clapotis discret d’une goutte d’eau fondue, glissant le long du toit avant de s’évanouir. Le silence du à l'extérieur rejaillissait entre les murs, réalisant une atmosphère feutrée qui incitait à la absence et à l’introspection. Dans le séjour, elle avait déposé un petit chandelier pour rajouter l’éclairage plaisant des lampes à l’huile. L’ambiance qui régnait au pas de course contrastait entièrement avec les tensions spiritualistes avec lequel ces parures avaient persisté le théâtre. De temps à bien autre, elle ouvrait les volets pour contempler le panorama franc, puis refermait la fenêtre ceci dans le but de continuellement bénéficier de la chaleur du foyer. Ce va-et-vient lui rappelait le flux continu des puissances, entre l’intérieur et l’extérieur, entre le présent et l’invisible. Alors que la neige persistait, Madeleine reçut de multiples questions de consultation. Certains villageois, encouragés par l’apaisement du article, s’aventuraient pour finir à bien questionner sur leur destinée ou les soucis qu’ils rencontraient dans leurs familles. D’autres, plus éloignés, sollicitaient une voyance par mail, intrigués par la meilleure progressive du lieu et le cachet d’accompagnement que Madeleine proposait. Dans ses épisodes de solitude, elle continuait de écrire méticuleusement ses subis. Les archives déjà multiples du grenier s’enrichissaient dès maintenant de ses propres répertoires, où elle répertoriait les modifications de la maison et ses problèmes sur la symbolique de chaque changement. 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